Valentin Kneuss, Tennis de table

Fils d’un professeur de sport, Valentin Kneuss a baigné dans ce monde dès son plus jeune âge et s’est essayé à différents sports. Il a finalement persévéré dans le tennis de table car il pouvait jouer sans que sa diplégie ne le gêne trop. De plus, il arrivait très bien à rivaliser avec les personnes sans handicap. Longtemps, Valentin a joué avec les sportifs valides et a même atteint la 1^e ligue en Suisse. En 2006, les championnats mondiaux de tennis de table handisport ont eu lieu à Montreux. Lorsqu’il en a entendu parler, Valentin Kneuss s’est fixé comme objectif de se qualifier pour cet événement. En revanche, comme il n’était pas encore classé parmi les joueurs de tennis de table handisport, il n’a pas pu y participer. Il a tout de même rejoint la famille du sport paralympique et, à partir de 2007, il a représenté la Suisse à de nombreux tournois internationaux pour PluSport. En 2009, il a participé à ses premiers championnats d’Europe à Gênes, où il a atteint les huitièmes de finale.

Une décennie de tennis de table

Valentin Kneuss, qui joue debout au tennis de table, s’entraîne désormais plus de dix heures par semaine. Il passe ce temps soit dans son club à Rossens, soit avec son entraîneur personnel afin de perfectionner sa technique de jeu. En classe 6, les matchs se révèlent très tactiques et les échanges durent plus longtemps. Comme les athlètes de cette classe ne sont pas très agiles sur leurs jambes, ils jouent toujours très près de la table et essaient de reculer le moins possible. En raison de la plus courte distance parcourue par la balle, la lecture du jeu et le renvoi s’avèrent donc essentiels pour les athlètes comme Valentin. Sa spécialité reste le service, un coup sur lequel il peut apporter beaucoup d’effet à la balle. Il tente ainsi de faire pression sur son adversaire dès le début de l’échange.

Outre l’entraînement technique, une excellente forme physique contribue aussi à donner un bon joueur de tennis de table. Depuis 2018, Valentin a décidé d’accorder plus d’importance à cet aspect-là du sport. Il se déplace donc souvent à vélo et se rend régulièrement en salle de musculation. Le troisième pilier de son entraînement est le mental. Avec son préparateur mental et par la méditation, il s’entraîne à garder son sang-froid, à jouer avec précision et à rester concentré lors des points importants en fin de set ou de match. Si Valentin améliore ces trois aspects, il devrait pouvoir progresser dans les classements et obtenir de meilleurs résultats aux tournois. De plus, il pourrait réaliser son rêve : se qualifier pour les Jeux Paralympiques.

Par ailleurs, Valentin Kneuss est devenu père en automne 2018. Dès lors, il profite de passer du temps avec sa petite famille. En plus de sa famille et du sport, il exerce le métier de travailleur social.