Diplômes paralympiques en handbike et au judo
Les handbikers Fabian Recher, Sandra Stöckli und Benjamin Früh remportent trois diplômes paralympiques à la course en ligne sous la pluie. Au judo, Carmen Brussig doit s'avouer vaincue en judo par la Chine et l'Allemagne.
Meilleur Helvète, Fabian Recher s'est classé 5e dans la catégorie H4, sous une pluie incessante. Il s'est longtemps maintenu dans la course pour les médailles sur le parcours de 56,8 km. Il se trouvait à la lutte pour la 3e place avec le Belge Jonas van de Steene lorsque celui-ci a chuté devant Recher dans un virage. Recher a dû s'arrêter brièvement avant le dernier tour pour un changement de la roue avant.
Premier athlète en fauteuil roulant à avoir effectué l'ER pour sportifs d'élite, le Bernois de 25 ans s'est montré déçu à l'arrivée. Mais avec le recul il saura se réjouir de sa progression: il avait terminé 6e du clm mercredi, après avoir obtenu deux 7es places en 2021 à Tokyo pour ses premiers Jeux Paralympiques.
Sandra Stöckli et Benjamin Früh n'ont pas non plus pu se mêler à la lutte pour les médailles dans leur course respective. La St-Galloise a terminé 8e, à environ deux minutes et demie du podium, tandis que le Zurichois s'est classé 6e. Tous deux ont dû prendre le départ dans une une course avec des catégories de compétition mélangés. Benjamin Früh (H1) a concédé un tour au vainqueur, le Français Florian Jouanny (H2).
Judo: 7e rang pour Carmen Brussig
Carmen Brussig est allée à deux reprises au tapis, jeudi, lors des Jeux paralympiques de Paris. La judokate malvoyante, née à Leipzig en Allemagne, a tout d?abord perdu par ippon son combat de quart de finale chez les moins de 48 kg contre la championne olympique de Rio, la Chinoise Li Liqing. En repêchage, Brussig (47 ans) a ensuite connu pareil sort contre l?Allemande Isabel Thal
Lorsqu'elle concourrait encore pour l'Allemagne,- soit jusqu'à l'an passé -, Brussig avait décroché trois médailles aux Paralympiques, soit: le bronze à Pékin en 2008, l'or à Londres en 2012 et l'argent à Rio en 2016.
Texte: Marco Keller
Photo: Ennio Leanza