Adieu les demi-finales, bonjour la Finlande
En s’inclinant contre la Lettonie et la Norvège aux Jeux Paralympiques, l’équipe suisse de curling perd ainsi toute chance d’accéder aux demi-finales. Mais le prochain objectif est déjà connu.
Aujourd’hui, c’est une journée calme pour l’équipe de Swiss Paralympic. Récupérer, s’entraîner, se libérer l’esprit ‒ chaque athlète a suffisamment de temps pour se consacrer à la suite des événements. Seule l’équipe de curling a un programme bien rempli. Et le suspense est à son comble dans le premier match. À la pause suivant le quatrième end, la Suisse affiche le score de 1:6 contre la Lettonie ; une défaite aussi cinglante qu’hier contre la Grande-Bretagne menace-t-elle ? C’est alors que le match bascule. « Durant la pause, nous avons tenté de mieux structurer notre équipe, déclare l’entraîneur Stephan Pfister. Avant, les rôles n’étaient en quelque sorte pas clairement définis. » C’est parti, la Suisse place trois pierres à la suite dans la maison et mène même la partie ‒ mais des erreurs s’immiscent à nouveau. « Quelques mauvaises décisions ont été prises », dit Stephan Pfister. Malgré tout, au huitième end, un end supplémentaire se profile. Mais la perspective d’une victoire, du moins temporaire, ne se concrétisera pas : la dernière pierre lettone l’emporte sur la pierre suisse de quelques millimètres seulement, et 8:8 devient 7:9.
Le deuxième match de la journée, qui se conclut par le score de 5:8 contre la Norvège, livre une certitude : la chance d’accéder aux demi-finales des Jeux Paralympiques de Pékin 2022 s’est envolée, malgré le soutien indéfectible de la délégation de Swiss Paralympic. L’entraîneur Stephan Pfister tourne donc désormais son regard vers l’avenir. « Nous envisageons déjà les Championnats du monde du groupe B à Lohja en Finlande prévus en novembre prochain. » Selon lui, le match contre la Norvège a été bon, mais cela n’a pas suffi. « Nous considérons les prochains matchs comme des occasions d’apprendre », déclare Stephan Pfister. D’autant plus qu’il s’agit de nations fortes, comment tirer profit au mieux de ces rencontres dans la situation actuelle ? De petits changements dans la composition seraient examinés, en particulier au niveau de la progression de Laurent Kneubühl dans son rôle de skip. Ce qui importe à Stephan Pfister face à la déception actuelle : « L’ambiance au sein de l’équipe est très bonne, malgré la déception. »
Photo: Ennio Leanza/Keystone-ATS